CAF du Nord :
Fermer au public et supprimer des postes ne sont pas des solutions
En novembre 2011, les Caisses d’allocations familiales d’Armentières, Dunkerque, Lille, Maubeuge, Valenciennes, Roubaix-Tourcoing, Douai et Lille « fusionnaient » dans le cadre de la départementalisation pour donner naissance à la CAF du Nord.
Cette restructuration ne devait avoir aucun impact sur le service rendu aux allocataires comme aux partenaires.
Pourtant, un an plus tard, de nombreux partenaires s’inquiètent de la pérennité des investissements et aides à leur égard, tout comme les allocataires qui voient les délais s’allonger dans le traitement de leur dossier.
Malgré les heures supplémentaires (obligatoires ou volontaires) des personnels, l’arrivée en « soutien » de 20 agents des autres CAF de France de mi-septembre à fin octobre, ainsi que la fermeture des accueils plusieurs jours durant, la situation se dégrade toujours.
La Direction vient de décider de la fermeture d’au moins 15 jours consécutifs des accueils et des permanences, à compter du 24 octobre et en ne prévenant les allocataires que le 19 octobre.
Les administrateurs et conseillers territoriaux CGT de la CAF de NORD prévoit une période encore plus difficile avec la période des vacances de Noël, moment où statistiquement la CAF attend un afflux de courrier, ainsi qu’au 1er trimestre, période de forte activité en raison du renouvellement des droits.
Malgré cela, la future convention d’objectif et de gestion (COG) signé pour 4 ans (2013/2016) entre la Caisse Nationale d’Allocations Familiales et l’Etat prévoit encore de diminuer les effectifs : 40 agents de moins en 2013 pour la CAF du Nord, qui s’ajoutent aux 43 postes supprimés dans la précédente COG qui vient à échéance, tandis que la crise économique fait monter précarité et pauvreté dans un département déjà fortement déshérité.
Les administrateurs et conseillers territoriaux CGT de la CAF de NORD demande au contraire des personnels supplémentaires pour améliorer la qualité de service rendu aux allocataires et dénoncent les fermetures d’accueils qui ne résolvent pas une situation on ne peut plus critique.
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