Place au changement
par le progrès social
Une majorité de citoyens a élu un nouveau Président de la République le dimanche 6 mai 2012.
La participation importante des électrices et électeurs témoigne de leur mobilisation pour intervenir sur les choix à venir.
Le résultat de l’Election présidentielle exprime un « désaveu » pour Nicolas Sarkozy. Sa politique autoritaire et antisociale, son passage en force sur la réforme des retraites et sa façon de gouverner sont maintenant clairement sanctionnés.
La CGT s’en félicite.
L’influence des thèses racistes et xénophobes a été omniprésente tout au long de la campagne. La CGT poursuivra son combat contre la division, les idées d’extrême-droite et les discriminations, pour « le travailler et vivre ensemble ».
L’élection de François Hollande est aussi l’expression d’une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale. Elle s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009, 2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 contre les discriminations et pour la justice sociale.
Un contexte, a priori plus favorable à la satisfaction des revendications, est créé. Il doit se traduire par des décisions nouvelles, propres à changer le quotidien des salariés, retraités et privés d’emploi, à donner confiance aux jeunes dans leur avenir alors que les exigences patronales et celles des marchés financiers sont toujours aussi présentes.
L’intervention et l’action syndicale doivent être renforcées. Dans l’immédiat, tous les syndicats doivent refuser l’extension de la flexibilité exigée par le MEDEF au travers des accords dits « compétitivité emploi ».
Un véritable changement passe par la création d’emplois, l’augmentation des salaires, la reconnaissance et la revalorisation du travail, de son contenu et de sa finalité, le développement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.
La réponse aux enjeux économiques et sociaux passe par une autre répartition des richesses au service du développement humain durable.
L’avenir de l’Europe ne peut se construire par la mise en concurrence sociale et fiscale entre pays, il faut une Europe solidaire et sociale axée sur la croissance et la coopération et non sur l’austérité généralisée imposée à l’ensemble des salariés.
La CGT continuera à être active pour le progrès social indispensable pour sortir de la crise et entend créer les conditions de l’action syndicale unitaire pour y parvenir.
Dans cette situation nouvelle et ouverte, la CGT appelle les salariés, les retraités, les privés d’emploi à rester mobilisés, à s’organiser, à se syndiquer à la CGT pour poursuivre leur action au travail, dans la vie, dans la cité pour faire aboutir leurs revendications.
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