Une nouvelle provocation de Sarkozy
Le jour même d’une mobilisation d’ampleur des enseignants du public, mais aussi du privé, contre les suppressions de postes et les fermetures de classes, N. Sarkozy, en déplacement à Compiègne, s’est livré à une nouvelle provocation.
Il a ainsi déclaré qu’il s’intéressait davantage aux salariés de l’industrie confrontés à la concurrence internationale qu’aux fonctionnaires protégés par leur statut. Mensonge ! Le gouvernement Fillon n’a pas eu un mot pour dénoncer la fermeture de la raffinerie de Berre (370 salariés), des usines Lafarge dans l’Yonne, Still dans l’Oise, de Fralib à Marseille, des Fonderies du Poitou à Ingrandes. Ce sont les résistances et les coups de colère des salariés qui ont percé le mur du silence.
Outre le fait que sur les emplois de fonctionnaires il y a beaucoup de précaires, le choix de faire cette déclaration le jour d’une mobilisation importante, cette provocation est le signe d’un profond mépris pour les enseignants.
Dans la foulée, le fidèle Chatel s’est empressé de dire qu’il n’était pas question de revenir sur les 14 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2012, estimant que le nombre d’enseignants, ce n’était pas le sujet majeur. D’ailleurs, l’UMP en la personne de son spécialiste à l’éducation, Jacques Grosperrin, trouve que les suppressions de postes sont justifiées.
Il faut arrêter le bras de ce gouvernement de massacreurs du service public.
Le succès des grèves et des manifestations du 27 septembre dans l’éducation est positif.
Ce qui est en jeu c’est l’avenir de l’éducation nationale et sa capacité à donner à tous les jeunes une formation.
Résistance et montée en puissance de la mobilisation sont à l’ordre du jour.
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