Les événements survenus mardi à la Sous Préfecture de Compiègne sont la résultante de la colère, et de l’exaspération des salariés de Continental.
Aujourd’hui, il faut rechercher les responsabilités qui ont conduit à une
telle situation : L’attitude de la Direction de Continental, qui pour
baisser le coût du travail, décide de fermer le site de Clairoix pour
transférer son activité en Roumanie.
Les pouvoirs publics qui, par coups médiatiques, lancent des promesses qui viseraient à soutenir les salariés dans leurs démarches et qui, au bout du compte, les enfoncent chaque jour un peu plus.
Le Ministre de la Relance qui ne fait qu’annoncer partout à ceux qui
veulent bien l’entendre qu’il y a des pistes de repreneurs pour le site de Clairoix.
Qu’on arrête de rester dans d’hypothétiques solutions. S’il y a
repreneurs, ils doivent se faire connaître tout de suite.
L’Union Départementale CGT de l’Oise exige que le patronat, les pouvoirs publics ainsi que le Commissaire à la ré-industrialisation nouvellement nommé prennent leurs responsabilités.
Nous exigeons du patronat et des pouvoirs publics que des mesures
immédiates soient prises afin de garantir sur le site de Clairoix, le
maintien de l’activité industrielle, par des investissements dans l’outil
de production et dans la formation pour pérenniser l’emploi garantissant aux salariés un avenir et sur le territoire un développement économique.
Creil, le 22 avril 2009.
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