Au quatrième jour de la grève générale, le syndicat des salariés de Dacia a rassemblé plus de 5000 personnes à Mioveni pour un meeting au cours duquel une délégation des métallugistes CGT et du syndicat CGT de Renault leur a apporté leur soutien.
« Unité, unité ! », a lancé Ion Iordache, à la foule massée devant la Maison de la Culture de Mioveni, ville où est implantée l’usine Dacia. « Nous voulons plus d’argent, des indemnités, de meilleures conditions de travail et le respect qu’on n’a pas », a-t-il poursuivi devant une foule où se mêlaient des drapeaux de divers syndicats dont ceux d’Avione Craiova, de Posta Romana ainsi que d’Automobile Craiova récemment repris par Ford. Pour l’heure, la direction a proposé 150 lei (environ 40 euros) en deux étapes. De son coté le syndicat réclame une hausse mensuelle des salaires de 550 lei (148 euros), ce qui ferait passer le salaire mensuel moyen brut à 435 euros. « Je vous apporte le soutien du du syndicat CGT Renault, votre lutte est juste », a déclaré pour sa part Antonio de Almeida, représentant CGT Renault, qui a fait le voyage en compagnie de Christian Pilichowski, responsable fédéral de la métallurgie CGT.
« Renault fait des millions de bénéfices. Renault a les moyens de négocier. Renault doit négocier », s’est exclamé Antonio de Almeida, message dont la traduction était accueillie par des « voleurs, voleurs ! » à destination de Renault.
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